Ce sentiment d’aimer

Nous sommes là.
Nous habitons une terre.
Où le sang et les larmes de joie ont coulé,
Tantôt tour à tour, tantôt en même temps.
Où des oppresseurs deviennent des opprimés.
Et ainsi de suite, une valse éternelle.
Puis nous nous mêlons, emmêlons, démêlons

Pour construire une vie mélangée,
Pleine de goûts et de croyances.
Parfois main dans la main,
Pour des idées communes
Parfois non

Il y a tant à raconter.
Que parfois ça semble exagéré.
Tellement c’est misérable,
Tellement c’est magnifique
Pourtant, toutes ces histoires se ressemblent.
Pas dans les mêmes lieux,
ni dans les mêmes temps.
Pourtant, elles s’imbriquent.

Il y a des êtres qui ont voulu dominer,
Puis les choses se sont corsées.
C’est toujours cette même histoire
On l’écoute dans les poèmes,
dans les chansons,
Dans les rythmes, dans les langues…

Et malgré tout.
Dans la puanteur des camps,
Dans la poussière d’une mine,
Dans la révolte, dans la fuite.
Il y a eu un espoir.
Il y a eu un chant, un rythme.
Et le sentiment d’aimer.
Là où on ne l’attendait plus.
En plein milieu d’un naufrage
En pleine manœuvre d’amarrage.
Entre ceux qui se ressemblent.
Entre ceux qui s’affrontent.
Il y a des étincelles qui naissent.
Des histoires de cœurs.

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